Publié le 10/07/2023
Pourquoi se passer des bannières de consentement des cookies ?
Pour les utilisateurs, l’apparition d’une telle bannière demandant de cliquer sur le bouton “accepter” ou “refuser” est un frein à l’expérience utilisateur (UX) du site.
Or, nous savons que cette expérience utilisateur est à travailler au maximum pour augmenter les conversions de son site (le remplissage d’un formulaire de contact ou bien un achat sur un site commerçant).
Un site internet sans bannière de consentement offre une meilleure expérience utilisateur, permettant au visiteur de se concentrer directement sur l’offre ou l’information recherchée.
Dans une optique d’optimisation, se passer des bannières de consentement améliore les performances de votre site internet puisque vous vous dispensez de charger du code source supplémentaire.
Faites la chasse aux cookies
La solution la plus simple est de ne déposer aucun cookie collectant des données personnelles.
Pour cela, il va falloir remplacer certains outils et code source tiers qui tournent sur beaucoup de sites internet. En premier le fameux Google Analytics qui utilise les données des utilisateurs à des fins publicitaires. Il en est de même pour beaucoup d’outils du géant de Mountain View. En 2022 par exemple, c’était autour de l’outil reCaptcah de Google de rentrer dans le collimateur des autorités européennes de protection des données pour les mêmes raisons.
Mais la suppression des cookies ne s’arrête pas là, les cookies des réseaux sociaux sont concernés également (on pense au pixel facebook).
Les sites web faisant de la publicité en ligne et suivant les conversions sur leur site vont devoir changer leur méthode de tracking et de pistage des utilisateurs. Sans cookies publicitaire, le re-ciblage n’est pas possible.
Comprendre les exemptions de consentement
Selon le RGPD, certaines utilisations de cookies et traceurs ne nécessitent pas de consentement préalable, notamment lorsqu’ils sont strictement nécessaires à la fourniture du service explicitement demandé par l’utilisateur ou pour les mesures d’audience sous certaines conditions.
La CNIL a donc lancé un programme d’évaluation pour identifier les solutions de mesure d’audience qui peuvent être exemptées de consentement, visant à simplifier la conformité pour les éditeurs de sites web tout en préservant la vie privée des utilisateurs.
Solutions de mesure d’audience exemptées de consentement
Les outils de mesure d’audience, comme ceux recommandés par la CNIL, peuvent être configurés de manière à respecter la vie privée et à ne pas nécessiter de consentement s’ils ne traquent pas individuellement les utilisateurs et limitent la collecte de données à ce qui est strictement nécessaire. Ces outils, comme Matomo ou AT Internet, offrent une alternative respectueuse de la vie privée.
Implémentation Pratique
Pour adopter ces outils sans enfreindre le RGPD:
- Choisissez des outils approuvés par la CNIL : Assurez-vous que l’outil de mesure d’audience est conforme aux critères établis par la CNIL pour l’exemption de consentement.
- Configurez correctement vos outils : Paramétrez vos outils de mesure pour limiter la collecte de données personnelles, en anonymisant les données là où c’est possible et nécessaire.
- Informez les utilisateurs : Même en absence de bannière de consentement, il est vital de tenir les utilisateurs informés via une politique de confidentialité claire qui détaille les pratiques de collecte de données du site.
La suppression des bannières de consentement des cookies est un pas vers une expérience utilisateur plus fluide et moins intrusive, tout en maintenant la conformité avec le RGPD.
En explorant les solutions de mesure d'audience approuvées par la CNIL, les sites peuvent continuer à obtenir des insights précieux sur le trafic sans perturber l'expérience utilisateur.
Pour une assistance complète sur l'intégration de ces solutions, considérez un audit de votre site par des experts en conformité RGPD.